« La photographie m’a toujours passionnée, de nombreux photographes et réalisateurs m’ont émerveillés et m’ont donnés l’envie de témoigner de notre monde et de développer mon langage photographique », il poursuit, « cette pratique est aussi un prétexte pour aller à la rencontre de ». C’est précisément ce qu’il a fait en Casamance à travers son travail photographique, véritable témoignage sensible, mais aussi avec sa sœur Julie, avec qui ils ont filmé et recueilli la parole des habitants d’Abéné et de Ziguinchor. Il s’applique à chercher, à s’emplir de l’environnement et ajoute « c’est la rencontre de l’autre, la rencontre d’un lieu mais aussi la rencontre de soi-même. Au delà de ce que nos images donnent à voir, c’est aussi sur l’auteur de celles-ci qu’elles donnent à comprendre ».
Sa pratique est vitale, elle l’a happé et c’est par elle qu’il appréhende le monde. Il dit, « la photographie est une amie, son absence est insupportable, et parfois sa trop grande proximité est étouffante. Elle te livre sa vérité sans concession, à toi de faire avec. »
Mes images
« J’en consomme énormément, le choix d’aujourd’hui ne sera probablement plus celui de demain. Mais je suis admiratif du travail de Philip Lorca diCorcia, ses images sont toujours magnifiquement composées. »
« Lost Highway de David Lynch, un film hypnotisant, je ne me lasse pas de le redécouvrir. »
« Les Enfants de l’exode de Sebastiao Salgado. »
Mes textes
« Bukowski, peu importe le bouquin, l’un des rares auteurs qui me fasse autant rire. C’est le trottoir qui scintille, la magnifique désinvolture. »
« Errance de Raymond Depardon, un témoignage magnifique et de belles réflexions introspectives sur la pratique de la photographie et le voyage. »
« Se libérer du connu de Krishnamurti. »
Mes sons
« Frank Black, I burn today »
« New Order, Blue Monday »
« Assassin, Classik »
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